lundi 18 mars 2019

Petite leçon de communication à risque (6/9). Le contenu du discours et le Q/R : le passif


Autant les quatre premières parties (faits, conséquences des faits, mesures prises et causes) permettaient une communication de crise ou à risque quasi immédiate, autant nous entrons dans une construction du discours plus dense. 

Cette nouvelle étape centrée sur le passif de l'entreprise mais aussi de son secteur d'activité, correspond davantage à une communication d'investigation que factuelle. 
Les questions vont donc concerner le passif de l'entreprise, c'est-à-dire si de tels événements ont déjà eu lieu, mais aussi chez les concurrents. Il convient donc d'avoir en tête que les médias et l'ensemble des parties prenantes cherchent à savoir si l'entreprise a tiré des enseignements d'accidents ou de faits similaires dans le passé. Si ce n'est pas le cas, ces questions vont rapidement devenir polémiques. 
Par exemple, les crises liées au secteur du médicament, conduisent systématiquement à une remise en cause de l'industrie pharmaceutique, tout fabricant confondu. Ou encore les accidents sur les passages non protégés de la SNCF réactivent toujours les mêmes interrogations. 
Une étape qui nécessite de la part de la cellule de crise de s'appuyer sur des fonctions supports détenant la mémoire de l'entreprise. C'est ce qui justifie aussi la mise en place en temps normal d'un dispositif de veille dans les tous les domaines d'organisation de l'entreprise. Une attitude active pour contrôler le passif. 


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