Suite et fin de ces trois petites leçons de communication de crise. Aujourd'hui abordons le logos tel qu'Aristote l'avait défini et que l'on peut retrouver ici.
Dans une situation de gestion et de communication de crise, la "mise en place" d'une logique réside dans la qualité du raisonnement et, plus globalement de l'argumentation. Si une entreprise démontre par l'exemple chiffré et quantifié pourquoi elle a pris telle ou telle mesure, elle saura convaincre. Si elle se cantonne à des éléments de principes ou théoriques (voire la fameuse langue de bois), elle n'emportera pas l'adhésion. De plus, la justesse, la clarté des "preuves" renforcent le discours. Evidemment, chacun perçoit la difficulté de l'exercice quand la pression de l'interne, des médias, des pouvoirs publics, des clients, se fait plus forte et que l'entreprise n'a pas encore la réponse. C'est dans la plus grande confusion, que la clarté du message s'exige. Exercice difficile qui explique pourquoi 9 entreprises sur 10 se réfugient dans le silence ou qui se risque à une communication hasardeuse.
Pour conclure cette petite leçon, il est donc nécessaire pour l'entreprise en crise de prendre du temps (oui c'est difficile dans l'urgence) pour construire un message global, de circonstance et adapté aux publics de l'entreprise. C'est ce que nous verrons la prochaine fois.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire