Suite de nos petites leçons de crise tirées de nos expériences de formation et de conseil.
Dès le déclenchement de la cellule de crise et sa mobilisation, la question se pose fréquemment de savoir si l'organisation a besoin d'un appui externe ou non. S'il s'agit d'une personne extérieure uniquement sollicitée pour la richesse de son carnet d'adresses, il y a de fortes chances que la communication de crise s'efface au profit de la communication d'influence avec plus ou moins de bonheur, certains cas d'hommes politiques, récemment mal conseillées, en témoignent. S'il s'agit d'experts qui hantent les plateaux de l'info en continue, probable aussi que la communication serve davantage l'expert que l'entreprise...
En d'autres termes, l'entreprise en crise doit s'interroger sur cette nécessité au regard de la nature de l'instabilité. Rappelons ici que, globalement, trois facteurs accélèrent les phénomènes de rupture : la médiatisation à outrance, les menaces sur l'homme et son environnement et la judiciarisation. Il est donc souhaitable qu'en fonction de l'intensité de la crise, l'entreprise s'entoure de spécialistes de l'un ou l'autre domaine. Enfin notons que les agences de communication digitale ont réussi le tour de force de faire croire à l'absolu nécessité de communiquer sur les réseaux sociaux, même quand c'est inutile... Appui externe, oui, mais réfléchi !
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