Sans cible, pas de communication, pas d'échange, pas d'écho, pas d'investissement personnalisé et adapté. Les communications avec les partenaires professionnels sont une garantie d'investissement de réputation-confiance sur le long terme alors que ce sont des publics assez souvent oubliés en situation de crise.
Pour illustrer cet exemple, il est intéressant de revoir l'interview de M. Pauze, PDG de Picard au moment de la crise des lasagnes à la viande de cheval de chez Findus. L'ensemble des acteurs du surgelé impacté, les sous-traitants poursuivis pour faute mais qu'il convient aussi d'épargner pour éviter de la casse sociale sont des arguments à entendre.
L'entreprise n'est pas seule, isolée et elle possède des alliés, des soutiens. Les concurrents dans un même secteur peuvent appuyer une entreprise en difficulté car c'est l'ensemble d'un métier qui peut être affecté. En 2006, Schindler l’ascensoriste, a été touché par une crise assez grave suite à un accident mortel au Japon. Dans la foulée, les normes des pouvoirs publics français se sont abattues sur la profession. En même temps, toute la profession s'est rassemblée autour de Schindler pour l'assurer de son soutien et pour temporiser.
Dans la même veine, n'oublions pas que ces partenaires professionnels sont aussi des cibles de communication en temps normal. Par exemple, cet entreprise lyonnaise d'éclairage public, particulièrement innovante a remporté le marché d'illumination du vieux port de Marseille. Une réussite professionnelle, des compétences reconnues. L'entreprise a juste oublié que derrière elle et avec elle il y avait 35 sous-traitants qui ont aussi, à leur niveau, participé à ce succès. Et pourquoi ne pas leur envoyer un communiqué de presse ou une lettre d'information dédiée pour souligner la performance collective ?
Prochaine leçon : les publics sensibles
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